PAR Agnès Lara 15 janv. 2018
À retenir
Les sujets finnois ayant vécu un traumatisme durant leur enfance (évacuation vers la Suède et placement dans une famille d’accueil au cours de la seconde guerre mondiale alors qu’ils étaient enfants) présentent à l’âge adulte un risque d’hospitalisation psychiatrique plus élevé que ceux n’ayant pas subi ce traumatisme. Cette étude suédoise montre que ce surrisque perdure chez les enfants de la seconde génération, chez les femmes mais pas chez les hommes, indiquant un effet transgénérationnel sexe-dépendant des traumatismes de l’enfance. Ces résultats amènent les auteurs à s’interroger sur l’impact psychologique pour les enfants déplacés, chez les migrants fuyant les guerres à l’heure actuelle.
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