- Par Damien Mascret le 26/01/2018
Au congrès annuel de psychiatrie (L’Encéphale 2018), plusieurs expériences ont montré les potentialités de l’alliance du numérique et du médecin.
«Pas de problème, je vais mettre des poules dans le chemin.» Le psychiatre s’adresse ainsi à sa patiente qui utilise un casque de réalité virtuelle (visiocasque). Objectif: la confronter, en douceur, à sa phobie des oiseaux et en l’occurrence… des poules.
«Dans le service de psychiatrie du Pr Lançon à l’hôpital de la Conception à Marseille où je travaille, nous utilisons la thérapie par exposition à la réalité virtuelle pour toutes les phobies, mais aussi dans les TOC (troubles obsessionnels compulsifs), les troubles anxieux généralisés et les stress post-traumatiques», explique à ses confrères le Dr Éric Malbos, psychiatre, mais également chercheur et designer 3D.
Lors du congrès scientifique deL’Encéphale 2018 , une session entière était consacrée à l’apport des nouvelles technologies aux soins des patients en psychiatrie. Phobie des avions, des ascenseurs, des parkings, peur des araignées, du vide, du sang, ou simplement de nager ou de conduire, tous les environnements sont réalisables pour la société C2Care qui travaille avec le CHU de Marseille.
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