Une vingtaine d'organisations de psychiatres et d'usagers*, s'alarment, dans un communiqué commun, des orientations présumées du quatrième plan Autisme.
La concertation, lancée en juin 2017 à l'Élysée, devait donner lieu à sa publication ce mois de janvier. Elle promettait une coconstruction entre tous les acteurs et une proximité avec les territoires. Les leçons des précédents plans, notamment le troisième 2013-2017, étrillé par l'inspection générale des affaires sociales (IGAS), devaient être tirées.
Or les orientations envisagées pour le 4e plan, « si elles devaient être confirmées, témoigneraient de manière contre-productive d’un non-respect du travail et de l’engagement des professionnels de santé au service des personnes autistes, faisant de ce plan initialement annoncé comme le plan de l’apaisement, le plan d'un échec assuré », lit-on dans le communiqué commun.
Hôpitaux de jour de psychiatrie infanto-juvénile
L'inquiétude des soignants se concentre sur les hôpitaux de jour de psychiatrie infanto-juvénile. Le précédent gouvernement avait ordonné leur inspection par les référents autisme des agences régionales de santé, afin de vérifier sur les bonnes pratiques HAS/ANESM étaient respectées.
Les signataires soulignent la nécessité de restaurer un climat de confiance, propice à l'alliance entre usagers et professionnels, pour dissiper « des conflits récurrents et stériles », qui n'ont « aucune place », eu égard aux progrès nécessaires aujourd'hui pour mieux prendre en charge les personnes avec troubles du spectre autistique.
« Les acteurs de terrain sont aujourd'hui engagés dans une démarche d’amélioration des pratiques que ce soit sur le plan du diagnostic, des évaluations fonctionnelles ou des interventions spécifiques. Le métier de soignant n’a pas d’autre vocation que le mieux-être de nos concitoyens », lit-on.
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