Véritable dépression qui touche 3 % à 5 % de la population, le TAS ne doit pas être confondu avec un sentiment de « blues hivernal », plus diffus et beaucoup moins grave.
LE MONDE |
A quelques exceptions près – dont Dax, Nice, Biarritz ou… Colmar –, le mois de janvier a été moins ensoleillé que la moyenne des trente dernières années (la « normale ») : depuis le mois de décembre 2017, le déficit de soleil à l’échelle du pays est de l’ordre de 30 % à 50 %. Le mois de janvier est même le plus humide depuis 1900, avec cinq fois plus de précipitations que la normale.
Un boulevard pour les opérations marketing, type Blue Monday, qui surfent sur le sentiment de « blues hivernal ». Si l’influence de la baisse de luminosité est avérée entre novembre et mars, notamment sur le sommeil, le syndrome dépressif est très différent d’un cafard diffus.
En outre, le lien de causalité entre manque de lumière et dépression serait plutôt ténu d’un point de vue scientifique. Le point sur ce qu’est véritablement le trouble affectif saisonnier (TAS).
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