Infirmier de nuit en psychiatrie, un métier « que l’on réservait,
il y a quinze ans, à des hommes costauds et expérimentés.
Il évolue, c’est bien, mais cela pose des questions de sécurité,
liées notamment à un sous-effectif chronique ».
© CAMPAGNONI Francis
Que se passe-t-il la nuit derrière les portes des services de psychiatrie au CHU de Clermont-Ferrand ? Un infirmier a accepté de nous raconter ce métier un peu hors norme.
Esprit es-tu là ? Plus vraiment. La nuit pas plus que le jour. Voire moins. « L’obscurité angoisse. Mon travail consiste à apaiser, à aider à trouver le sommeil, pour passer la nuit la plus calme possible. Comme le jour, je suis dans le soin mais pas dans le traitement, la stimulation… ».
Lui, c’est Jean (*), infirmier « depuis longtemps » au CHU de Clermont-Ferrand. En psychiatrie. « Je ne me suis jamais vu faire autre chose. J’ai toujours été passionné par la santé mentale, ce lien particulier de soignant à patient ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire