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lundi 23 mai 2016

Solitude et mobilité réduite accroissent le risque de mortalité selon une étude



"Ce nouveau modèle identifie d'autres facteurs qui sont complètement occultés dans le modèle médical actuel", explique la bio-psychologue Martha McClintock, de l'Université de Chicago (AFP/FREDERICK FLORIN)
Le risque de mortalité des personnes qui vieillissent peut être accru par la solitude ou une mobilité réduite tandis que le fait d'être plus âgé ou en surpoids ne sont pas des risques aussi prégnants qu'on ne le pensait, ont conclu des chercheurs dans une étude publiée lundi.

Cette étude propose ainsi de modifier les critères actuels basés sur un modèle biomédical qui s'appuie exclusivement sur les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète et l'hypertension artérielle ou les niveaux de mauvais cholestérol pour évaluer l'état de santé et le risque de décéder.

Ces chercheurs de l'Université de Chicago (Illinois, nord) ont déterminé que la solitude, la dépression et le fait d'avoir eu récemment une fracture osseuse qui affecte la mobilité, pouvaient être de meilleurs indicateurs du risque qu'une personne ne meure dans les cinq ans.

Cette étude qui paraît dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS) a été menée à partir des résultats d'une enquête effectuée sur un échantillon de 3.000 personnes âgées de 57 à 85 ans.



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