Nantes(Breizh-info.com) – Après plus d’un mois de grève, les personnels des urgences – infirmiers, aide-soignants, agents des services hospitaliers qualifiés (ASHQ), brancardiers – du CHU de Nantes viennent de suspendre leur mouvement après avoir obtenu satisfaction sur une partie de leurs revendications. Mais d’autres mouvements sociaux ont commencé dans d’autres services ou sont sur le point de l’être. Au CHU de Nantes, cela craque de partout. Sous-effectifs et profondes incertitudes minent le mastodonte hospitalier nantais. Les urgentistes demandaient un poste médico-psychologique supplémentaire afin qu’il y ait toujours deux infirmiers médico-psy par semaine afin d’assister les personnels médicaux. Ils souhaitaient aussi qu’il y ait de façon pérenne une infirmière pour gérer, la nuit, les patients en attente de soin. Enfin, ils voulaient voir porter l’indemnité d’insalubrité à son taux maximum. Celle-ci est accordée quand les conditions de travail sont difficiles – que les installations soient salubres ou non – et notamment lorsque les personnels font face à des violences. « Il s’agit de patients qui arrivent à l’hôpital sous l’emprise de drogues et d’alcool essentiellement », nous précise Olivier Terrien, délégué CGT du CHU. « Ils sont souvent violents envers ceux qui les soignent ; il y a aussi les familles de certains patients, ou ceux qui ont des atteintes psychologiques ou psychiatriques ». Pendant leur grève, les urgentistes continuaient à travailler : dans la fonction publique hospitalière, il y a une obligation de service minimum, et les personnels grévistes ou non sont assignés pour que l’activité continue.
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