C'est dans un service de psychiatrie fermé de l'hôpital de Niort comme celui-ci que l'agression a été commise. - (Photo archives NR)
Un agent d’un service de psychiatrie en secteur fermé a été violemment agressé par un patient le 10 mars. La CGT manifeste son “ inquiétude ”. La direction dit prendre l’affaire “ très au sérieux ”.
Cette fois, c'en est trop. Le syndicat CGT du centre hospitalier de Niort a décidé « que ça ne devait pas rester entre les murs ». Le soir du 10 mars dernier, une infirmière travaillant dans un secteur de psychiatrie fermé a été violemment agressée par un patient : bilan, dix jours d'interruption temporaire de travail.
La CGT regrette la façon dont cette agression a été gérée en interne : « Notre collègue s'est rendue aux urgences, à l'autre bout de l'hôpital, par elle-même. L'infirmier et l'aide-soignant restants ont dû finir leur nuit, comme si de rien n'était. Le CHSCT n'a pas été prévenu, il n'a découvert la situation que le lundi suivant. »
" On tire une nouvelle fois le signal d'alarme "
« Au mois de septembre dernier, le CHSCT avait lancé une alerte sur la dégradation des conditions de travail et des soins dans ce service » explique Sandrine Fournier, élue du syndicat mais aussi secrétaire du comité hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT). « Les locaux sont vétustes, les équipes réduites, les aides-soignants supplantent parfois les infirmières et le nombre de médecins est en baisse. On est rappelé sur nos repos ou nos RTT et l'été, il ne faut pas espérer prendre plus de 15 jours de congés de suite. »
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