Depuis janvier, il suffit à chaque primo‐consultant de composer un numéro unique pour obtenir un rendez‐vous sous quinze jours en cinq minutes avec un médecin du CH Esquirol, spécialisé en psychiatrie à Limoges (Haute-Vienne), informe le 17 mars l'établissement dans un communiqué. "Au regard des performances attestées de l'établissement dans le cadre de la mise en œuvre de plan Hôpital numérique et de l'attachement constant du CH Esquirol à l'amélioration de la démarche qualité, il a été décidé de mener une étude organisationnelle des secrétariats médicaux de l'établissement", explique le directeur, Antoine Pacheco. Les investigations d'un cabinet en conseil et management ont "rapidement permis d'envisager de parfaire le processus de prise de rendez‐vous par des méthodes originales et innovantes". Après concertation entre les différents intervenants et principalement les médecins, il est apparu possible de déterminer des plages de prise de rendez‐vous. "En effet, tous les médecins se sont montrés très impliqués et ont réussi à dégager du temps disponible géré dans l'agenda partagé", poursuit la direction.
Le Dr Guillaume Verger, chef du pôle de territoire et psychiatrie générale, commente via ce communiqué : "C'est à un véritable changement dans nos habitudes de travail auquel nous avons dû procéder mais au final tout le monde s'y retrouve". Les médecins bénéficient d'une meilleure lisibilité de leur activité et les patients obtiennent un rendez‐vous rapidement. Les secrétaires médicaux "exercent désormais le véritable métier d'assistants médico‐administratifs auprès des médecins" en ayant directement la main sur l'agenda partagé. Les primo‐consultants joignent une secrétaire en mesure de leur donner un rendez‐vous sous quinze jours et celui-ci est confirmé la veille par SMS. Pour le directeur, c'est "un service gagnant‐gagnant". Les patients bénéficient d'un meilleur accès aux soins, ce qui constitue "une priorité", indique Antoine Pacheco, et le quotidien des professionnels est amélioré. "Cet effort organisationnel consenti permet également de valoriser le travail des professionnels impliqués", ajoute le directeur, que ce soient les médecins ou "surtout, les secrétaires médicaux, dont le rôle est maintenant davantage mis en avant". Il n'est d'ailleurs pas anodin, relève-t-il, qu'ait été créée la fonction de secrétaire coordinatrice de pôle, encadrée par un cadre supérieur de santé, qui assure la coordination des secrétariats médicaux. Et le directeur de conclure : "Après l'expérimentation sur notre pôle de psychiatrie générale, mon objectif est que nos pôles spécialisés fonctionnent tous avec un numéro unique d'ici la fin juin".
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