Patients et soignants des cliniques psychiatriques, auteurs du journal La Gazette proposent leur regard sur l’actualité. Cette semaine : leurs clubs.
Samedi 11 avril à la Halle aux grains à Blois va se tenir la Journée nationale de la psychothérapie institutionnelle, berceau des clubs thérapeutiques mis en place dans les établissements psychiatriques pratiquant la psychothérapie institutionnelle. Que ce soit à La Chesnaie, à La Borde, à Saumery, il y a un club et même un interclubs.
« A La Chesnaie, explique Pierre, c'est une association loi 1901, la composition est paritaire patients-moniteurs, il y a un conseil d'administration, une assemblée générale, un président… » « Et il y a dedans des gens extérieurs à la clinique, les donateurs », ajoute François. « Le club organise différentes activités, dispatche les sommes allouées à chacune, poursuit Pierre. Il y a des activités ponctuelles, des voyages… »
Dans certains hôpitaux publics, il y a aussi des clubs et aussi des budgets pour l'ergothérapie. « L'ergothérapie c'est occupationnel, juge Pierre. Ce n'est pas à but thérapeutique. »
« La fonction club est-elle nécessaire dans un établissement psychiatrique ? »demande Alain. « Oui, c'est le vide sans le club, dit Michèle. Il nous apporte des activités, de la communication. Depuis que j'ai des activités à Saumery, j'aime ça, je m'intéresse aux autres. Avant je m'ennuyais beaucoup. »
« Avec le club, le patient est force de proposition, interaction avec la clinique, souligne Pierre. Dans les HP (*), ça vient d'en haut et le patient n'a pas son mot à dire. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire