À l'attention : du directeur de l’hôpital Philippe Pinel, du directeur de l'agence régionale de santé Picardie, de la ministre des affaires sociales et de la santé
NON à la déshumanisation de l’hôpital Philippe PINEL.
Climat de tension à l'hôpital, comment travailler sereinement ?
Quand les valeurs portées par les soignants se heurtent à la logique comptable d'une direction poussée par l'ARS et le gouvernement :
L’Agence Régionale de la Santé (ARS) diminue d’année en année le budget des hôpitaux. Notre hôpital est en déficit ! A qui la faute ? L’ARS asphyxie le fonctionnement de l’hôpital.
L’ARS oblige notre hôpital, comme tant d’autres, à faire des économies, des difficultés de trésorerie sont donc mise en avant par la direction, les fournisseurs se voient désormais impayés et le personnel de l’hôpital voit également le versement de la paie décalé, un ras-le-bol général se fait sentir : qui se soucie des répercutions désastreuses pour ces fournisseurs et ce personnel ?
Les mesures d’austérité imposées par l’ARS, n’obtiennent comme réponse que les économies sur le dos des salariés. Cela porte un joli mot « baisse de la masse salariale ».
Dans le cadre de son plan d’économie, Le Directeur tente d'imposer en force :
- Des suppressions d’emplois, les retraités ne sont pas remplacés, les emplois précaires et aidés se multiplient, les CDD ne sont pas renouvelés.
- Une baisse des revenus des salariés, en supprimant 13 jours de repos par an pour le même salaire. L’objectif est clair, cela permet d’embaucher moins. Une bonne idée, il suffit que plus de mille salariés donnent gratuitement 13 jours de travail par an et qu’ils fassent la même « masse de travail » ! Travailler plus pour gagner moins !
- Des fermetures et des fusions de services sont en cours, avec au passage moins de capacité d’accueil des patients.
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