RÉCIT
L’Assemblée a voté, jeudi, la suppression du délai de réflexion de sept jours entre les deux consultations préalables à un avortement.
Voilà que la droite s’érige en garante scrupuleuse de l’esprit de la loi Veil. Oser amender le texte reviendrait à bouleverser le subtil équilibre trouvé par la ministre de la Santé de Giscard, ont averti les députés UMP, qui sont montés au créneau, dans la nuit de mercredi à jeudi, pour s’opposer à la suppression du délai de réflexion que la loi Veil imposait pour toute interruption volontaire de grossesse (IVG). Quarante ans après, la gauche, considère, elle, que le texte n’est pas gravé dans le marbre. «La loi de 1975 résulte d’un équilibre qui n’a pas vocation à être figé pour l’éternité. La société a évolué», a défendu la ministre de la Santé, Marisol Touraine, à l’Assemblée. Y revenir peut améliorer l’accès des femmes à ce droit.
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