Les patients atteints de troubles de l’hyperactivité et de l’attention sont davantage enclins à mourir précocément, suggère une étude danoise parue dans la revue The Lancet online du 25 février. Ce travail s’est basé sur le registre national danois. Il a suivi deux millions d’individus dont 32 000 atteints de troubles de TDAH, de leur premier anniversaire jusqu’à l’année 2013 (avec un maximum de 32 ans). Les taux de mortalité survenus pendant le suivi ont été comparés dans la population générale et au sein des personnes personnes porteuses de TDAH. Parmi les hyperactifs il s’est avéré de 5,85 pour 10 000 alors qu’il n’était que de 2,21 pour 10 000 dans le reste de la population étudiée. Les facteurs susceptibles d’affecter le risque de décès prématuré (âge, sexe , histoire familiale, âge des parents ou maladies mentales ) ont été pris en compte par les chercheurs. Autre résultat : les patients étaient d’autant plus à risque de décès précoce que leur TDAH avait été diagnostiqué tard ( deux fois plus de risque chez les dépistés à l’âge adulte par rapport à ceux diagnostiqués dans l’enfance).
Dr Alain Dorra
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