Écrit par Catherine Bouvet Publié le
Infirmiers, aides-soignants, auxiliaires de vie sont de plus en plus en plus recherchés et vivent des journées de plus en plus longues pour assurer le suivi des personnes dépendantes. Tétraplégique depuis 20 ans après un accident de plongeon, Cyril témoigne de la difficulté de mobiliser des personnes pour l'aider le week-end en milieu rural.
Il y a Nathalie, Maria ou encore Angélique. Les auxiliaires de vie se relaient durant la semaine auprès de Cyril. Certaines le connaissent depuis longtemps, quinze ou seize ans. D'autres l'ont assisté pendant quelques années, quotidiennement. Elles sont parties à la retraite ou ont déménagé. Pour le quadragénaire, c'est à chaque fois la même interrogation, la même difficulté : va-t-il trouver quelqu'un pour la toilette du matin et d'autres aides dans la journée ? Et pire, le week-end.
Cyril Calmeau est tétraplégique. Il ne peut pas s'occuper de lui seul. Même s'il reste mobile du haut du corps, ses doigts ne peuvent pas maîtriser des gestes précis.
"Je suis à la maison tous les jours. Des aides à domicile viennent m'aider le matin pour me laver pour m'habiller", détaille-t-il. Une routine qui se doit d'être parfaite.
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