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Lors de la 17e édition des Journées Internationales des Pathologies Emergentes de l’Adolescent et du Jeune Adulte (JIPEJAAD), le 21 mars dernier, à Paris, la nécessité d’un travail urgent de structuration et d’aménagements organisationnels en matière d’interventions précoces a été au coeur des débats. Par ailleurs cette édition a vu naître un groupe d’échange de pratiques de case managers et d’animateurs de psychoéducation.
Agir avant la crise c’est améliorer le repérage, parmi les jeunes en difficulté, de ceux qui vont nécessiter un suivi spécifique et savoir / pouvoir les orienter vers les ressources adaptées, à l’échelle du territoire. Agir avant la crise, c’est aussi prévoir des soins, au sens large du thème, chez des jeunes présentant des tableaux « à risque » déjà impactés dans leur fonctionnement mais avant qu’un diagnostic formel puisse être posé. Dès lors, les stratégies visent les facteurs de risques (stress, cannabis, cognition sociale), les comorbidités (addiction, trauma, stress), et proposent un monitoring rapproché, dans le milieu pour préserver leur trajectoire de vie, avec un case manager. Une approche intégrative, mais spécialisée dans les modalités et les intervenants.
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