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Le 12 décembre, les eurodéputés ont approuvé un rapport d’initiative sur la santé mentale. Dressant un état des lieux des connaissances et des engagements de la communauté européenne en la matière, il appelle à un financement plus direct de ses problématiques. Identifiant les populations vulnérables, le texte invite à intégrer cette dimension dans toutes les stratégies politiques.
Exposé des motifs par la rapporteure, Sara Cerdas, députée européenne Socialistes et démocrates S&D.
La santé mentale est une composante essentielle de la santé et du bien-être en général et, comme d’autres aspects de la santé, elle peut être influencée par un ensemble de facteurs socio‑économiques et environnementaux dont les stratégies globales doivent tenir compte. Les sociétés sont en perpétuelle évolution et sont confrontées à des crises fréquentes; dès lors, on ne peut ignorer l’incidence des facteurs de stress que sont les crises sanitaires, les catastrophes naturelles, les problèmes climatiques, les crises humanitaires, les conflits géopolitiques, la transition numérique, la discrimination, la violence, les inégalités socio‑économiques, les substances nocives et l’isolement.
Le 7 juin 2023, la Commission européenne a publié une communication sur une approche globale en matière de santé mentale dans laquelle sont présentées diverses initiatives destinées à atténuer le stress et les problèmes en matière de santé mentale dans l’Union. La rapporteure se félicite de cette initiative importante et présente le présent rapport dans le but de tirer parti des enseignements et de formuler des recommandations en matière de promotion de la santé mentale, de prévention des problèmes de santé mentale et d’accessibilité, de diagnostic précoce, de traitement et d’intégration de tous dans une approche d’intégration de la santé mentale dans toutes les politiques.
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