Publié le 8 décembre 2023
L'intention du gouvernement fédéral d'étendre l'aide médicale à mourir (AMM) aux personnes atteintes de maladie mentale continuent de diviser malgré une pause d'un an destinée à établir des protections adéquates pour les patients ainsi que des directives pour le personnel de la santé.
L'espoir est ce qui a permis à Laurel Walker de rester en vie alors que ses pensées suicidaires la submergeaient. Si le Canada allait de l'avant avec son intention d'étendre l'aide médicale à mourir aux personnes atteintes d'un trouble de santé mentale, des personnes qui luttent contre les mêmes ténèbres seraient privées d'espoir, croit-elle.
Les gens en faveur de l'élargissement de l'aide médicale à mourir, prévu pour le 17 mars prochain, soutiennent que le fait de fournir l'aide médicale à mourir aux personnes atteintes d'une maladie physique incurable sans accorder le même droitaux personnes atteintes d'une maladie mentale incurable constitue une forme de discrimination fondée sur un handicap. Les opposants rétorquent qu'il n'existe pas suffisamment de preuves pour prédire si une personne se remettra ou non d'une maladie mentale.
Des commentaires récents en provenance d'Ottawa suggèrent que l'élargissement n'est pas une certitude. Le ministre de la Justice, Arif Virani, a déclaré mercredi que le cabinet tiendrait compte des avis d'une commission constituée d'experts médicaux et d'autres parties prenantes avant de décider si le gouvernement ira de l'avant le 17 mars.
La plus grande préoccupation de Mme Walker est que les personnes vulnérables sont coincées sur de longues listes d'attente et ne peuvent pas se permettre de payer des soins psychologiques qui ne sont pas couverts par les programmes gouvernementaux.
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