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Quand on aborde le sujet de la santé mentale, le retard de diagnostic et l’errance diagnostique constituent des problématiques récurrentes. En effet, des premiers symptômes au diagnostic, le chemin peut être long et sinueux. Ainsi, on compte aujourd’hui en moyenne 10 ans entre le premier symptôme d’un trouble bipolaire et le début du traitement. Néanmoins, il est important de ne pas précipiter le diagnostic, au risque qu’il soit erroné.
Quel est l’impact d’un diagnostic tardif ? À l’inverse, quelles peuvent être les répercussions sur le patient et ses proches, d’un diagnostic hâtif et erroné ?
- Pr Florence Thibaut, professeur de Psychiatrie et d'Addictologie à l’Université Paris-Descartes et praticien hospitalier dans le service de Psychiatrie de l’Hôpital Cochin (AP-HP). Présidente de l’Association internationale pour la Santé mentale des femmes (International association for women’s mental health, IAWMH), chercheure au Centre de psychiatrie et neurosciences de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm U894)
- Marie-Jeanne Richard, présidente de l'Unafam, Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques
- Pr Samuel Mampunza, neuropsychiatre, ancien doyen de la Faculté de Médecine de Kinshasa, ancien doyen de la Faculté de Médecine de l’Université protestante au Congo (UPC), et actuel secrétaire général académique (vice-recteur) de l'UPC, actuel président de la Société africaine de santé mentale (SASM).
- Reportage de Charlie Dupiot.
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