Depuis l’attentat terroriste du 2 décembre, des déclarations, à l'instar de celle du ministre de l’Intérieur, visent à imputer la responsabilité de cet acte à un manque de suivi psychiatrique.
Il n’y a pas de corrélation systématique entre idéologie islamiste et pathologie mentale. Et lorsque cette corrélation existe, elle est très difficile à délimiter.
Ainsi, la psychiatrie n'a pas à prendre en charge tous les cas de radicalisation, à prédire si telle ou telle personne radicalisée commettra un acte terroriste ou à maintenir enfermée des personnes radicalisées en dehors de décision judiciaire. Ce serait totalement contraire à sa mission et aux règles de notre État de droit. La mission de la psychiatrie est d'évaluer l'état d'une personne et de la soigner.
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