Écrit par Publié le 04/12/2023
Loïc Brelier, représentant syndical Sud Santé à l'hôpital Marchant à Toulouse (Haute-Garonne). • © FTV
Gérald Darmanin, réclame à ce que les autorités puissent "demander une injonction de soins" pour une personne radicalisée suivie pour troubles psychiatriques afin de prévenir des passages à l'acte comme celui qui a eu lieu à Paris ce samedi 2 décembre. Mais la psychiatrie publique manque de moyens comme le rappelle Loïc Brelier, délégué syndical Sud Santé de l'hôpital Marchant.
Suite à l'attaque terroriste qui s'est déroulée à Paris ce samedi 2 décembre, le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin, réclame à ce que les autorités puissent "demander une injonction de soins" pour une personne radicalisée suivie pour troubles psychiatriques afin de prévenir des passages à l'acte comme celui de l'assaillant du pont Bir Hakeim. L'attaque s'est soldée par la mort d'un touriste allemand.
Or, la psychiatrie manque cruellement de moyens. Comme c'est le cas à l'hôpital toulousain Marchant (Haute-Garonne) où 16 médecins et 30 infirmiers manquent à l'appel. Ce que dénonce depuis plusieurs mois Loïc Brelier, délégué syndical sud santé sociaux à qui nous avons demandé de réagir. Si l'Etat ne met pas les moyens et nous permet pas de prendre en soin tous les patients, on en arrive à des situations où les médecins partent dans le secteur privé car ils ont une charge de travail trop forte et éthiquement, des conditions de travail qui ne sont plus acceptables.
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