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Le service psychiatrique du CHU de Purpan à Toulouse (Haute-Garonne) est en proie à de grosses difficultés au niveau de la gestion de patients pénitentiaires. Entre circulation de drogue, échange de faveurs sexuels et effectifs limités, le service est en grande souffrance. Un syndicaliste de l'hôpital raconte.
La crise de l'hôpital se renforce jour après jour, semaine après semaine si l'on écoute les personnels hospitaliers. Depuis le Covid-19, ils ne cessent de crier leur désarroi face à des directions et agences régionales de santé sourdes à leurs revendications selon eux. Au CHU de Purpan de Toulouse (Haute-Garonne), c'est le service psychiatrique qui souffre de plus en plus.
La prise en charge de patients pénitentiaires est ultra-délicate avec de la circulation de drogue, des faveurs sexuelles entre patients, accentués par des effectifs limités. Benoît Dupuis, du service pédopsychiatrie et syndicaliste Sud Santé Sociaux, lance un énième cri d'alarme.
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