François Tosquelles et la psychothérapie institutionnelles à Saint-Alban : « Un psychiatre, pour être un bon psychiatre, doit être étranger ou faire semblant d’être étranger »[1]
« …dans ce village à la lisière de l’Aubrac, du Massif central et de la Margeride, on a fait de la psychiatrie un haut lieu de la pensée et le cœur d’une attention rare ; dans ce bourg enclavé, on a redonné une place à la folie. Ici, pendant plus de vingt ans, le monde s’est retourné, l’espace s’est renversé, une marge est devenue un centre. »[2]
L’histoire de l’asile de Saint-Alban représente un cas unique de surgissement d’espoir. De là nait tout son intérêt dans l’histoire du soin des maladies mentales. En effet, au cœur d’une Seconde Guerre Mondiale brisant les corps et les cœurs des malades et de leurs soignants, ce petit asile perdu au milieu des montagnes de Lozère a su se convertir, malgré tout, en haut lieu d’innovation dans le domaine de la psychiatrie.
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