Publié le 19/11/22
REPORTAGE Pour s’entraider entre jeunes souffrant de bipolarité et de schizophrénie, la Maison Perchée, un lieu non médicalisé de jour, va ouvrir ses portes à Paris
Les quatre fondateurs de la Maison Perchée (de g. à d.), Caroline Matte, Maxime Perez-Zitvogel, Victoria Leroy et Lucille Zolla, accompagnés de Hana Levy-Soussan, salariée en charge des bénévoles de l'association. — Guillaume Sudre
- La Maison Perchée permet à des personnes de 18 à 40 ans souffrant de schizophrénie et de trouble bipolaire de participer à des groupes de parole, des ateliers et des conversations en binôme réalisés par des personnes aux troubles similaires.
- Le but de l’association : s’entraider entre jeunes ayant un vécu proche et permettre à celles qui ont pris du recul sur leur trouble de redonner espoir aux autres.
- « On se retrouve avec des gens qui ont vécu des expériences plus ou moins semblables, donc on sort de cette solitude », explique Hana, salariée de l’association qui souffre d’un trouble bipolaire. « Lorsque l’on est plusieurs à être fous, on ne se sent plus fou. »
Au 59 avenue de la République, dans le 11e arrondissement de Paris, un local aux grandes vitres entourées de noir arbore un gros autocollant « La Maison Perchée ». Ce jeudi soir, pour la première fois, les vitres sont embuées. A l’intérieur, les silhouettes s’agitent. Une centaine de personnes sont venues assister à l’inauguration de ce lieu un peu spécial qui ouvrira ses portes aux adhérents le 1er décembre et au grand public courant janvier. Un endroit non médicalisé pour les jeunes souffrant de trouble bipolaire et de schizophrénie basé sur l’entraide, l’écoute et le partage d’expériences. Trois de ses quatre jeunes fondateurs et fondatrices, Maxime Perez-Zitvogel, Lucille Zolla, Caroline Matte et Victoria Leroy, souffrent d'un de ces deux troubles.
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