Le Monde avec AFP Publié le 24 août 2022
Les consultations, les soins programmés en hôpital de jour et les accouchements restent cependant assurés.
Quatre jours après avoir été la cible d’une attaque informatique, l’hôpital de Corbeil-Essonnes, en banlieue parisienne, a annoncé, mercredi 24 août, qu’il transférait « tous les patients instables ou nécessitant des soins aigus » et « les patients à risque, qui ont besoin d’une surveillance accrue ». Le centre hospitalier Sud-Francilien (CHSF) a précisé que « les patients dont l’état est stable reste[rait] dans [leurs] locaux ».
Les services de biologie médicale et d’imagerie fonctionnent, la configuration des appareils n’ayant pas été impactée par la cyberattaque. Ils ne peuvent toutefois plus transmettre les résultats de manière rapide, précise l’hôpital. « Tous les examens se font manuellement », explique un représentant syndical de SUD-Santé du CHSF, Franck Banizette. Avec, par conséquent, des délais plus longs que la moyenne.
Les patients qui requièrent des examens réguliers et fréquents à courte échéance sont transférés vers d’autres structures. Cela concerne, par exemple, des patients des urgences ou les nourrissons hospitalisés en réanimation et en soins intensifs de néonatalogie.
Consultations et accouchements assurés
« Aux urgences, l’activité est proche de zéro » et « la réa en néonat a été vidée », précise le représentant syndical. « Toutes les interventions à risque ou complexes » sont également transférées, mais « la petite chirurgie » n’a pas été interrompue.
Les consultations, les soins programmés en hôpital de jour et les accouchements restent assurés. « De même, la pharmacie a pris des dispositions rapides qui garantissent la continuité d’approvisionnement des services en médicaments et en dispositifs médicaux », ajoute l’hôpital dans un communiqué. Les patients des services de cardiologie et de soins de suite et de réadaptation ont, eux, été transférés, en interne, vers l’unité de soins intensifs de cardiologie, « en préventif ».
Face à l’impossibilité de donner un calendrier pour un retour à la normale, l’hôpital a décidé de s’équiper de graveurs de CD pour conserver et transmettre les données d’imagerie et d’instruments permettant de réaliser les examens de biologie directement dans les services, prioritairement en soins critiques.
« Un serveur mis à disposition par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris est actuellement en test pour accéder aux sauvegardes de l’établissement », précise l’hôpital.
l’hôpital.
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