Mardi, 28/06/2022
Plusieurs travaux ont montré des corrélations entre taille du cerveau et environnement social. Des chercheurs de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), de l’Université Claude Bernard Lyon 1 et de l’Université de Pennsylvanie, se sont associés pour les compléter en travaillant sur une espèce de primates dont les caractéristiques cérébrales sont très proches de celles des humains : les macaques rhésus. Ils ont observé 68 adultes et 21 jeunes de moins de 6 ans, en milieu naturel, en notant l’intensité de leurs interactions sociales (par exemple, le toilettage, comportement relationnel très important chez ces singes) et leurs positions hiérarchiques dans le groupe. Puis ils ont soumis les macaques à des scanners cérébraux.
Plus les animaux adultes avaient un nombre important de compagnons, plus certaines régions de leur cerveau – l’insula antérieur et la partie médiane du sillon temporal supérieur – étaient de taille importante. Ces zones sont considérées comme primordiales pour se représenter les émotions et les comportements d’autrui.
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