27.06.22
Cet été,
il n'y a pas que les services d'urgences qui risquent de fermeralertent quatre syndicats de psychiatres hospitaliers. Ils appellent à la grève, ce mardi 28 juin, contre
l'effondrementde leur discipline,
submergéepar la demande et en pénurie de soignants, au risque d'une
catastrophe de santé publique. Trois infirmiers en psychiatrie témoignent de la situation dans leurs services respectifs...
Quatre syndicats de psychiatres hospitaliers appellent à la grève,
ce mardi 28 juin contre
l'effondrementde leur discipline.
Le monde de la psychiatrie est décidé à se faire entendre, alors que d'autres secteurs l'ont précédé, comme celui des urgencesrécemment. Un rapport accablant de la Fédération Hospitalière de France (FHF) faisait en l'occurrence le bilan d'une situation intenable, ce 22 juin* :
La quasi-totalité des établissements connaissent des difficultés de recrutementd'infirmiers et d'aide-soignants
de manière permanente ou ponctuelle, avec une urgence toute particulière
sur les infirmiers et la nuit. Conjuguées
à un absentéisme élevé, ces difficultés de recrutement pèsent lourdement sur le dynamisme des établissements, alertent les auteurs de l'enquête qui prévoient
un été difficile. Si la gériatrie reste de loin le secteur qui peine le plus à attirer du personnel, il est suivi par les blocs opératoires, la médecine (les services non spécialisés) puis la psychiatrie. C'est dans ce contexte que quatre syndicats appellent justement à une journée d'action, ce mardi 28 juin, et dénoncent
l'effondrementdu service public. Motif de la grogne : les conditions de travail de plus en plus difficiles, le manque de moyens et de reconnaissance, les fermetures d'établissements et la dégradation générale de la prise en charge dans ce secteur en grandes difficultés.
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