Par Marie Amelie Marchal Publié le
L'hôpital Sainte-Anne, dans le 14ème arrondissement de Paris, expose l'œuvre mystérieuse de Jeannot, un paysan du Béarn qui a sombré dans la folie.
Le Plancher de Jeannot est l’œuvre d’un paysan béarnais qui a gravé ses pensées avant de mourir à l’âge de 33 ans. (©Allianz / Fondation La sauvegarde de l’art français)
C’est un héritage de la folie humaine qu’abrite l’hôpital Sainte-Anne à Paris. Comme un totem, s’élève au 7 rue Cabanis le « Plancher de Jeannot ». Des planches de bois sur lesquelles un paysan béarnais a gravé sa folie et ses souffrances après le suicide de son père et la mort de sa mère dans les années 60.
Graver sa souffrance et se laisser mourir de faim
Jean Crampilh-Broucaret, dit Jeannot, est un jeune paysan né en 1939. À 20 ans, il effectue son service militaire en Algérie. C’est à son retour qu’il apprend la mort de son père, un homme réputé violent qui s’est pendu.
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