LE 01/11/2021
À retrouver dans l'émission
LE TEMPS DU DÉBAT
par Chloë Cambreling
Alors que la COP26 vient de s’ouvrir, certains chercheurs pensent qu’il est nécessaire de partager sa peur et sa colère afin que citoyens et gouvernants prennent pleinement conscience du désastre qui nous menace. Un chercheur peut-il abandonner sa neutralité et montrer ses émotions ?
"Lorsque l’avenir de l’humanité et d’une grande partie du vivant est en jeu (...) comment ne pas avoir envie de crier « J'ai peur et je voudrais que tout le monde prenne conscience de ce qui nous attend si nous continuons ainsi ? »"
Cette phrase est extraite d’une tribune publiée en juillet dernier dans Libération, et qui posait clairement cette question des scientifiques et de leurs émotions. Alors que la COP26 se tient à Glasgow, nous ouvrons ce soir le débat sur le rôle, la place et les mots de ceux qui sont aux premières loges : est-il possible de rester neutre lorsque l’on travaille sur la catastrophe ?
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