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Menace de fermetures de services, suppression de lits … Le quotidien de la psychiatrie hospitalière est de plus en plus difficile. D’autant que le secteur, qui manque d’attractivité pour la carrière des personnels, souffre d’un sérieux problème de recrutement.
La psychiatrie crie, mais personne ne veut l’entendre. Ici et là, le mois d’octobre a été marqué par des mobilisations locales dans ce secteur qui soulignent des enjeux lesquels vont bien au-delà de l’échelon territorial. Au CHU de Clermont Ferrand, les salariés de l’unité Rameau sont en grève depuis le 21 octobre, protestant contre la fermeture de leur service. À la suite du départ de son médecin référent, ce service, spécialisé dans la psychiatrie des personnes âgées, devra fermer ses portes en décembre, faute de candidatures. Au CHU de Niort, ce sont de postes d’infirmiers qui font défaut. Il nous manque 40 ETP, raconte Christophe Grimault, délégué FO au CHU. La direction a pris la décision de fermer 30 des 140 lits du service psychiatrique plutôt que de mobiliser un personnel déjà très sollicité.
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