LEDEVOIR
Annik Moreau et Christophe Tremblay
Le contexte actuel lié à la pandémie de COVID-19 est un terrain fertile au développement de troubles mentaux. Des enquêtes québécoises et internationales mettent en évidence le fait que les niveaux de détresse psychologique sont élevés depuis le début de la pandémie dans plusieurs couches de la population. La psychothérapie étant reconnue pour son efficacité dans le traitement des troubles mentaux, les enjeux liés à son inaccessibilité ont donc été décriés (avec raison) ces dernières semaines.
Avant même le début de la pandémie, la lourdeur des listes d’attente pour l’accès aux services en santé mentale dans le réseau de la santé et des services sociaux (RSSS) était déjà très importante. D’ailleurs, plus de 18 000 personnes au Québec sont dans l’attente d’un service public en santé mentale. La situation actuelle est donc alarmante, puisqu’on ne sait trop comment le RSSS déjà sursaturé arrivera à répondre à l’augmentation du nombre de demandes en santé mentale. Il devient donc incontournable d’aborder le problème de l’accessibilité des services de première ligne en santé mentale dans une perspective globale.
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