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jeudi 3 décembre 2020

« Notre action permet de ralentir les fermetures » : partout en France, des citoyens s’engagent pour leurs hôpitaux

 basta!

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Ils luttent contre les fermetures de leurs maternités, de leurs services de chirurgie ou de leurs urgences. Il existe des dizaines de comités de défense des hôpitaux de proximité en France. Certains arrivent même à renforcer l’accès aux soins, en participant à la création de centres de santé. Basta ! donne la parole à ces citoyens qui se mobilisent pour l’intérêt général.

Ils forment comme un archipel citoyen pour l’hôpital public et l’accès aux soins. Dans toute la France, des dizaines de collectifs d’habitants se sont créés pour lutter contre la fermeture de leur maternité, de leur service de chirurgie, de leurs urgences, ou de leur hôpital. La carte de cet archipel est celle des villes petites et moyennes, des zones où il faut multiplier les kilomètres pour accoucher, pour se faire opérer ou tout simplement pour consulter un médecin.

« Notre association s’est créée en 2012 suite à la fermeture du service de réanimation de l’hôpital. Depuis, nous tenons une permanence devant l’hôpital tous les jeudis après-midi, quel que soit le temps, même par -5°C », relate Nicole Marty, de l’association de défense de l’hôpital de Sarlat, ville de 9000 habitants en Dordogne. « Ici, nous sommes à plus d’une heure de tout autre hôpital, que ce soit Périgueux, Bergerac ou Cahors », ajoute la retraitée. « Le 1er mai 2017, nous avons réuni citoyens et personnels de l’hôpital pour empêcher la transformation de la maternité en simple centre de périnatalité », donc sans possibilité d’y accoucher. Ça a payé. « Nous avons sauvé la maternité ! »

Plus récemment, le collectif a protesté contre la fermeture de 14 places d’hospitalisation (sur 38) dans le service de psychiatrie de Sarlat. « Nous sommes montés au créneau en tant que citoyens. Les gendarmes aussi sont montés au créneau, car ce sont eux les premiers qui prennent souvent en charge les personnes en crise. Avant, ils allaient chercher des infirmiers psy de l’hôpital pour les aider », précise Nicole Marty. Or, avec moins de lits d’hospitalisation, Sarlat aura aussi moins de personnels de soins psy sur place. « C’est important que les personnes hospitalisées en psychiatrie puissent être proches de leurs familles. " 

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