GARO/PHANIE
Seuls 6 % des Français et 13 % des médecins ont déjà eu recours à une téléconsultation, selon un sondage Odoxa pour l'Agence du numérique en santé*. Si ces chiffres paraissent peu élevés au regard des nombreux atouts que l'on prête à la télémédecine, l'un des leviers pour développer ces nouvelles pratiques numériques pourrait bien se trouver dans la relation médecin patient.
Selon la même enquête, 62 % des Français seraient prêts à se lancer si leur médecin leur proposait de téléconsulter. Un engouement qui varie selon les régions. Les patients des régions Occitanie, Pays de la Loire sont les plus enthousiastes. 21 % des interrogés ont répondu qu'ils étaient "oui certainement" prêts à y recourir. À l’inverse, les régions Centre-Val-de-Loire et Normandie sont les plus frileuses avec respectivement 15 et 14 % de réponses positives.
La confiance envers le praticien est essentielle
La confiance en son praticien est le premier argument évoqué par les répondants pour accepter de faire de la téléconsultation (47 % des répondants). Le fait que le médecin qui propose la téléconsultation connaisse « bien et depuis longtemps » le patient est aussi une motivation pour 27 % des Français. À l’inverse, les patients qui refuseraient de passer d'une consultation en présentiel à une téléconsultation invoquent comme motif de refus le caractère « impersonnel et déshumanisé » de la téléconsultation (59 %) ainsi que le manque de confiance envers les nouvelles technologies (16 %).
Enfin, les Français interrogés, qu'ils aient répondu favorablement ou défavorablement à la possibilité de téléconsulter, estiment en majorité (61 %) que la téléconsultation est toutefois moins efficace qu'une consultation physique.
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