Une enquête menée auprès de 16 000 collégiens et lycéens, de 3e et de terminale, montre leur adhésion, massive, au principe de laïcité.
Sur le podium des « sujets sensibles » en matière d’éducation, la laïcité – sa compréhension, son application – brigue les toutes premières places. La récente passe d’armes entre le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, et la fédération de parents FCPE, qui a choisi de faire figurer sur une affiche de campagne, à l’automne 2019, une mère voilée, en a fourni l’illustration la plus récente, créant la polémique jusqu’à l’Assemblée nationale.
Si le gouvernement a pu apparaître désuni sur la question, la communauté éducative – élèves en tête – ne l’est pas, ou peu : c’est en tout cas ce qui ressort de l’enquête sur la « laïcité et la religion au sein de l’école et dans la société » rendue publique, mercredi 29 janvier, par le Centre national d’étude des systèmes scolaires (Cnesco). Une enquête qui doit permettre d’« ancrer cette question vive dans une analyse robuste des attitudes des élèves et des personnels », fait valoir la sociologue Nathalie Mons, titulaire de la chaire « évaluation des politiques publiques d’éducation » créée au sein du Conservatoire national des arts et métiers – l’instance à laquelle est désormais rattaché le Cnesco.
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