24 Janvier 2020
Le Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Pierre est régulièrement la scène de violences, verbales, physiques, mais aussi sexuelles. Nous avons interrogé le directeur général du CHU Lionel Calenge à ce propos.
Cette semaine, les urgences de Saint-Pierre ont fait couler de l'encre, un patient s'étant suicidé dans les toilettes, et un second ayant violemment décompensé, détruisant une porte automatique. Dans ces deux cas, les patients relevaient de la psychiatrie, parent pauvre de la médecine française, particulièrement à La Réunion, qui est sous-dotée de 50% par rapport à la France hexagonale.
Les violences à l'hôpital sont courantes, le personnel soignant est régulièrement agressé par des patients ou membres de la famille rendus nerveux par la longue attente, par des patients souffrant de maladies psychiatriques, ou bien encore alcoolisés. Les urgences sont le réceptacle de la violence de la société, et les soignants la prennent en pleine figure. Parfois même au sens propre du terme, tel cet infirmier du service de psychiatrie saint-pierroise qui s'est vu frapper par un patient en fin d'année dernière, et qui a porté plainte.
Les violences à l'hôpital sont courantes, le personnel soignant est régulièrement agressé par des patients ou membres de la famille rendus nerveux par la longue attente, par des patients souffrant de maladies psychiatriques, ou bien encore alcoolisés. Les urgences sont le réceptacle de la violence de la société, et les soignants la prennent en pleine figure. Parfois même au sens propre du terme, tel cet infirmier du service de psychiatrie saint-pierroise qui s'est vu frapper par un patient en fin d'année dernière, et qui a porté plainte.
La violence existe aussi entre patients: en un peu plus d'un mois, entre décembre et janvier, pas moins de deux affaires d'agressions sexuelles se sont déroulées au sein du service de psychiatrie de Saint-Pierre. Les familles des victimes présumées ont porté plainte pour viol, des enquêtes sont en cours. Interrogé sur ces "relations non consenties" et la réaction de l'hôpital, le directeur général Lionel Calenge nous a expliqué que, désormais, les patients "fragiles" seront isolés des patients potentiellement dangereux.
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