SILVIA GALIPEAU Publié le 17 octobre 2019
QUEBEC
Parlons-en. Et parlons-en encore. C’est du moins ce que souhaite fermement le Festival du film Au Contraire, consacré à la déstigmatisation de la maladie mentale. Au programme : des films et des discussions, avec des réalisateurs et des docteurs. Mission : éducation et collecte de fonds. Explications en trois temps.
La programmation
Ce petit festival de films pas comme les autres se déroule la semaine prochaine, du 22 au 24 octobre, au Musée des beaux-arts de Montréal. Au menu : 25 films, à la fois d’ici (Tenir tête, de Mathieu Arsenault, long métrage troublant et éclairant sur la bipolarité, ou Zoothérapie, de David Fine et d’Alison Snowden, court métrage d’animation sélectionné l’an dernier aux Oscars), mais aussi d’ailleurs (Les heures heureuses, documentaire français, suisse et belge signé Martine Deyres, sur Saint-Alban-sur-Limagnole, petit village isolé de France, à l’avant-garde de la désinstitutionnalisation), sans oublier moult courts métrages abordant tous, de près ou de loin, la thématique de la maladie mentale (que ce soit en famille, au travail ou ailleurs). Exit les tabous ; les projections seront suivies de discussions animées. Notons la présence d’André Delorme, psychiatre et invité d’honneur cette année, mais aussi celle de Lamar Odom, joueur américain de basketball bien connu, lequel viendra discuter de dépendances sexuelles. À noter : des projections sont aussi prévues pour les étudiants, les organismes communautaires impliqués en santé mentale et les experts en ressources humaines.
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