Quatre cent millions d’euros sont attribués en faveur des personnes qui prennent soin de proches malades, handicapés ou âgés.
Ils sont entre 8 et 11 millions et leur nombre est appelé à croître avec l’avancée en âge de la société française. Qu’ils prennent soin d’une personne handicapée, malade ou d’un parent âgé, ceux que l’on appelle les « proches aidants » sont guettés par l’isolement social, l’épuisement, voire le décrochage scolaire pour les plus jeunes.
Si depuis quelques années, les solutions pour les épauler émergent sur le terrain, elles restent éparses et peu connues des intéressés. Il s’agit de « reconnaître » les aidants, et de leur « bâtir une place dans les politiques publiques », avait indiqué le président de la République Emmanuel Macron, le 25 avril.
Pour relayer cette ambition, le chef du gouvernement Edouard Philippe a chargé Agnès Buzyn, ministre de la santé et des solidarités, d’élaborer, avec Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, un plan de « mobilisation et de soutien des proches aidants ». Il l’a dévoilé, mercredi 23 octobre, à l’occasion d’une visite dans un lieu consacré aux jeunes aidants à Chamarande (Essonne) avec Mmes Buzyn et Cluzel. « C’est la première fois qu’un gouvernement met sur la table une stratégie nationale pour simplifier la vie de l’ensemble des aidants », souligne Matignon.
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