L‘Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) en psychiatrie Fernane Hanafi de Oued Aïssi revêt un caractère régional puisqu’il assure la couverture médicale au profit d’une population provenant de quatre wilayas, à savoir Tizi Ouzou, Boumerdès, Bouira et Béjaïa.
Il a une capacité d’accueil de 380 lits répartis en système pavillonnaire, dont 4 pour les hommes (3 pour des cures libres et une unité dédiée aux placements d’office). Outre les soins relevant de la psychiatrie générale, cette structure sanitaire a élargi ses prestations aux toxicomanes par la mise en service d’un centre intermédiaire de soins en addictologie et un service de pédopsychiatrie recevant «des milliers d’enfants souffrant d’autisme, de troubles du langage, des infirmités motrices cérébrales, et du retard mental», apprend-on du directeur de l’EHS, Lounès Bounous, qui signale par ailleurs que des malades hospitalisés sont confrontés au rejet familial. «Il s’agit d’un véritable problème auquel l’EHS est confronté. Cette attitude des familles est compréhensible à plus d’un titre. On incrimine des mauvaises conditions socioéconomiques des parents de malades issus de couches sociales défavorisées, la lourdeur des pathologies psychiatriques qui rend difficile l’insertion sociale des patients.
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