27 octobre 2018
La cohorte d'éclopés et de "gueules cassées" de la Grande guerre a profondément modifié les pratiques médicales, fondant même une spécialité, la chirurgie faciale, mais la prise en charge des traumatismes psychologiques reste le parent pauvre de la médecine de guerre 100 ans plus tard, observe l'historienne Sophie Delaporte.
Cela fait 25 ans que cette historienne française se penche sur le sort des "gueules cassées", étendant son expertise à la médecine et à la psychiatrie de guerre et à d'autres conflits ("Visages de guerre, les gueules cassées de la guerre de Sécession à nos jours", Belin).
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