Les prévenus ont défilé au tribunal de Rodez, hier. À la barre, une voleuse qui relève de la psychiatrie, une boucherie condamnée, des dénonciations calomnieuses d'agression sexuelle sur ascendant.
«On n'est pas dans une affaire à la Marie Besnard, c'est évident pour tout le monde. On n'a pas quelqu'un avec l'intention de tuer mais l'infraction aurait pu se poser. On a la difficulté du discernement, du diagnostic», relève le procureur de la République Frédéric Cousin. «J'aurais pu le tuer», acquiesce cette Luco-Primauboise quarantenaire, qui affiche par son regard fixe et sa façon de se mouvoir ses problèmes psychiatriques.
Elle comparaissait, hier, pour avoir administré un surdosage de médicaments à une connaissance, en novembre 2016. Cet homme de 84 ans, sous l'effet des médicaments, est alors tombé et se serait blessé au crâne. La prévenue a appelé les secours aussitôt, l'écoute de la conversation téléphonique l'atteste. Il lui est également reproché d'avoir dérobé, falsifié et utilisé deux chèques appartenant à la victime.
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