Les lettres que Adolf Wölfli, Jeanne Tripier et Aloïse adressaient à d'impossibles destinataires prennent vie sur scène dans «Ecrits d'Art Brut à voix haute» à Neuchâtel
Ce sont des chants d’amours, des récits de voyages fantastiques, des lettres de rages farouches, des recettes hallucinées. Ce sont les rigoureuses descriptions de vols consignées par Gustav Mesmer, pourtant ancré au sol avec ses vélos à voiles.
Les écrits de l’Art Brut ont été créés dans la nuit et l’enfermement asilaire. Ni reçues, ni envoyées, ces correspondances de l’impossible étaient jugées délirantes et interceptées par les autorités médicales. Ces textes sont portés au jour au musée d’Ethnographie de Neuchâtel par Lucienne Peiry et son équipe. Ecrits d’Art Brut à voix haute est une représentation qui mêle lecture, théâtre, conférence et projection d’œuvres.
Adolf Wölfli, La baleine Karo et le diable Sarton 1er, 1922. (Détail) Olivier Laffely,
Atelier de numérisation – Ville de Lausanne
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