- 31 DÉC. 2016
- PAR ANDRÉ BITTON
- ÉDITION : CONTES DE LA FOLIE ORDINAIRE
A propos de l'instauration depuis 1996 de la présence de représentants des patients psychiatriques aussi potiches que possible dans les instances sanitaires psychiatriques, mais aussi désormais, depuis la loi Santé du 26 janvier 2016, dans les instances communales en charge de la santé mentale.
1. - Le CRPA est agréé pour représenter les usagers du système de santé en Île-de-France, mais est rejeté pour toutes ses postulations …
Oui, nous avons un agrément pour représenter les patients du système de santé en région francilienne. Cet agrément nous a été délivré le 6 septembre dernier après un vote unanime de la Commission nationale d’agrément siégeant près la Direction générale de la santé, au Ministère de la santé. Mais allez savoir pourquoi on ne veut pas de nous… Là où nous postulons, refus poli ou absence de réponse se succèdent… Mais que se passe-t-il ? Ne sommes-nous pas les potiches corrompues de service qui sont attendues ardemment par ces messieurs dames pour siéger dans les instances sanitaires ? Devons-nous prendre des leçons pour apprendre à faire les marionnettes de service ou pire encore ? Cela va supposer encore de notre part de nombreuses réflexions approfondies sur les motifs de cette espèce de racisme ou d’ostracisme qui nous frappe…
En pratique et pour ne pas nous laisser faire, nous allons devoir embrayer 3 à 4 procédures en demande d’annulation, devant des tribunaux administratifs, des principaux rejets de nos postulations en vue d’intégrer les instances de Conseils locaux de santé mentale (qui sont des instances de concertation municipales en santé mentale) de la région parisienne, et d’un voire deux établissements psychiatriques franciliens qui, a priori, vont rejeter nos postulations en vue d’intégrer leurs instances, comprenant un siège obligatoire pour les représentants des patients. Il nous faudra donc compter un budget spécifique concernant ces procédures. Si nous en restons à 3 procédures en demande d’annulation devant la juridiction administrative, il nous faudra un budget d’environ 2 200 €, soit environ 720 € par instance, au titre des honoraires d’avocat.
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