Le 25 novembre marque la Journée internationale pour l’élimination de toutes les formes de violences à l’encontre des femmes. Isabelle, Sylvie, Amina, Elisabeth, Géraldine, Samia, Martine, … depuis 2006, 1 259 femmes ont été assassinées partout en France par leur conjoint ou ex-conjoint (Ministère de l’Intérieur, Délégation aux victimes, 2006-2014 [1]). Les meurtres imputables aux violences au sein du couple représentent près d’1 meurtre sur 5 commis en France [2].
Ces meurtres résultent d’histoires toutes singulières. Mais ils sont tous liés par un même type de violence : des violences sexistes faites aux femmes parce qu’elles sont des femmes [3]. C’est cela que l’on nomme aussi « violences faites aux femmes », « violences de genre » ou « féminicides ». Ces violences s’inscrivent dans un système de domination qui fait des femmes des « êtres inférieurs » et non des égales. Ces violences génèrent et maintiennent des inégalités entre les femmes et les hommes dans tous les domaines.
Il ne pourra y avoir d’égalité entre les femmes et les hommes tant que les violences faites aux femmes continueront à faire système, tant que ces violences continueront à alimenter l’insécurité des femmes, entraver leur liberté, affecter leur santé. Mais également celles des enfants : 143 000 enfants vivent dans des ménages où des femmes adultes sont victimes de violences conjugales, physiques et/ou sexuelles [4].
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