« L’un des problèmes qu’on a actuellement, c’est que, tant que les jeunes sont suivis par la pédopsychiatrie, ça va. Mais arrivés à 18 ans, ils passent à la psychiatrie adulte et c’est souvent là qu’on les échappe… Et finalement, ce sont eux qu’on retrouve dans la rue quelques années plus tard », explique M. Latulippe.
Le 9 octobre dernier, Gaétan Barrette a procédé au lancement du Plan d’action en santé mentale 2015-2020, intitulé « Faire ensemble et autrement ». Ce plan vise à aider les personnes atteintes de troubles mentaux et leurs proches à obtenir des soins et des services, ainsi qu’à favoriser la prévention de la maladie mentale et du suicide. Ce plan, qui fait suite à celui énoncé en 2005, est, comme le déclarait le ministre de la Santé et des Services sociaux, « en continuité avec ce qui a été fait jusqu’à maintenant, dans un esprit de concertation qui rallie tous les partenaires du milieu ».
Mais est-ce bien le cas ?
Ce plan était attendu depuis longtemps par le milieu communautaire puisqu’il détermine l’organisation des soins en santé mentale à travers le réseau de la santé.
« On constate qu’il est en grande continuité avec l’autre plan, confirme Yves Blanchette, directeur du ROBSM 04-17, et donc qu’il y a beaucoup de choses qui n’ont pas encore été réalisées. »
Le premier plan remonte à dix ans et devait s’étendre sur cinq ans, rappelle pour sa part Daniel Latulippe, directeur par intérim du RACOR. « Ce plan a eu beaucoup de difficulté à s’implanter et a eu toutes sortes de ratés puisqu’il proposait un important changement de culture. »
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