Pascal Hammel
Etre médecin, travailler dans un grand service hospitalier, diagnostiquer régulièrement des cancers, ordonner et surveiller des traitements chaque jour plus efficaces, guérir ou améliorer le sort de ses patients : tout cela ne met pas le soignant à l’abri d’une maladie qui frappe 350 000 Français par an. Sa connaissance scientifique, ses relations professionnelles et ses amitiés viennent-elles au secours du médecin lorsqu’il est frappé dans sa propre chair ? Sait-il mieux ce qui se passera pour lui de l’autre côté de la perfusion, dispose-t-il de ressources morales et intellectuelles particulières ? S’il recouvre la santé, le doit-il à ses confrères et au système de soins français, à lui-même ou bien encore à la chance, voire à la Providence ? Ou un peu à tout cela ?
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