« Une statistique récemment publiée à Vienne, en Autriche, donne de curieux renseignements sur les causes de la mortalité dans la profession médicale. Car, enfin, les médecins meurent aussi bien que leurs malades, cela va de soi ; mais quelles sont les affections auxquelles ils sont le moins rebelles ? Voilà la question.
On apprendra donc qu’au pays de François-Joseph, tout au moins, les diverses maladies du cœur font le plus grand nombre de victimes parmi les Esculapes austro-hongrois. La proportion exacte est de 44 %.
Les maladies du système nerveux conduisent au tombeau 20 % des médecins et, chose inattendue, la morphinomanie fait presque autant de victimes que les multiples manifestations de la moderne névrose.
La même statistique montre que sept médecins sur cent seulement meurent de la tuberculose, ce qui en dit long sur les immenses progrès de l’hygiène et de la prophylaxie de ce terrible mal, nulle part, croyons-nous, combattu avec plus de méthode qu’en Allemagne et en Autriche. »
(Lyon Médical, juin 1904)
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