« Les maladies psychiques ne se voient pas, mais rongent insidieusement. Il faut lutter contre la culpabilité des parents et s'informer. »
L’Université populaire sud Deux-Sèvres met en place un cycle sur la santé mentale, avec quatre cours et une projection. Premier rendez-vous jeudi.
Le cycle avait été programmé en mars, puis annulé en raison d'un problème de la part de l'intervenant. De nombreuses inscriptions avaient été notées, mais elles sont encore plus nombreuses cette fois-ci, elles avoisinent les 90 personnes, annonce Annick Le Meaux, la référente du cycle. « La santé mentale est un sujet qui m'intéresse depuis longtemps, je suis frappée par le nombre de personnes concernées dans mon voisinage, et par l'exclusion qu'elle engendre. Les personnes touchées n'en parlent pas, il y a une part d'exclusion voulue, mais une autre subie, il existe un véritable déni et la honte autour de ces pathologies. »
Si le projet a été présenté « sur la pointe des pieds » à l'Université populaire, ce cycle répond à des attentes et des besoins, la preuve par le nombre d'inscrits. « 10 % de la population sont touchés d'une manière ou d'une autre, cela touche toute la collectivité humaine. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire