Les infirmières de bloc en appellent à Nicolas Sarkozy
19 décembre 2011
Excédées par la "déqualification" de leur spécialité, les IBODE demandent une reconnaissance Master 2, une validation des acquis pour les infirmiers travaillant au bloc et une exclusivité de compétences.
"Perte majeure de compétences au bloc opératoire", spécialité en "manque d'attractivité"...
Depuis plusieurs années, les infirmières de bloc opératoire constatent le "manque de reconnaissance" de leur métier et l'impasse des négociations de réingénierie de leur diplôme d'état.
Et pour cause : La spécialité d'IBODE ne bénéficie pas d'une exclusivité d'actes, à l'inverse des infirmiers anesthésistes, dont le mouvement de défense avait atteint son apogée en octobre 2010.
La tentation est donc grande pour un employeur d'embaucher des infirmier(e)s sans qualification"officielle" de bloc opératoire. Conséquence pernicieuse, les écoles d'infirmières de bloc ont du mal à trouver un effectif complet, le manque d’attractivité se faisant de plus en plus présent.
En octobre dernier, les organisations professionnelles IBODE avaient interpellé Xavier Bertrand, visiblement sans succès. A quelques mois de l'élection présidentielles, elles espèrent avoir plus de succès avec un président en pré-campagne.
Rédaction ActuSoins
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