Écrit par Publié le 06/11/2023
Depuis le mois de janvier 2023, la cohabitation entre des patients "psy" et les patients habituels des urgences générales suscitait des inquiétudes dans les rangs de soignants. (Illustration) • © MARTIN ROCHE / OUEST-FRANCE / MAXPPP
Le centre hospitalier d'Albi (Tarn) est confronté à une forte insécurité depuis que les urgences psychiatriques ont été transférées aux urgences "générales". Pourtant, la direction de l'établissement refuse de prendre des mesures et notamment la signature d'un protocole de sécurité avec les services de l'État.
Depuis le mois de janvier 2023, les urgences psychiatriques sont assurées par le centre hospitalier d'Albi (Tarn). La cohabitation entre des patients "psy" et les patients habituels des urgences générales suscitait des inquiétudes dans les rangs de soignants. La direction a donné des garanties. Visiblement, elles ne sont pas suffisantes.
Depuis plusieurs mois, les incidents s'accumulent. Au moins 4 faits, mettant en cause la sécurité des patients et des soignants, se sont déroulés en février, en juin et juillet dernier. Mais le plus grave s'est produit le 17 avril : un médecin et un infirmier ont été séquestrés sous la menace d'un ciseau.
Des soignants sous la menace d'un ciseau
Cet évènement a été passé sous silence depuis plusieurs mois, mais selon plusieurs témoignages concordants, recueillis par France 3 Occitanie, un patient souffrant de troubles psychiatriques a pris en otage, sous la menace d'un ciseau, un médecin et un infirmier. Avant de passer à l'acte, le patient ne s'est pas montré agressif. Mais, une fois en salle de consultation, il s'est enfermé avec les soignants et les a menacés.
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