Le 16 et 17 septembre dernier, le Palais de Tokyo inaugurait son nouvel espace le hamo dédié à l’éducation, la médiation et l’inclusion, qui aborde de façon innovante les liens entre l’art et la santé mentale. À cette occasion, l’institution proposait une après-midi de débats consacrés à ces questions. Des conversations imaginées par la commissaire Béatrice Josse et menées dans le cadre de la seconde édition de leur programme « Palais Vivant » en partenariat avec Usbek & Rica. Retour sur un moment riche de singularités et d’humilité.
L’après-midi débute par une lecture performée qui livre un témoignage brut des représentations stigmatisantes de nos sociétés à l’égard de la santé mentale. Assis sur scène, le comédien Nicolas Gény débite d’une voix machinale des paroles prononcées par des célébrités décrivant leur détresse psychique, puis enchaine avec diverses définitions du lexique psychiatrique. Sans transition, il achève ses lectures par une série de lettres écrites par un psychiatre dans les années 1950–60, extraits de l’ouvrage Mon cher confrère (CNRS Édition, 2023).
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