Samedi 28 octobre 2023
Provenant du podcast
Carbone 14, le magazine de l'archéologie
La paléogénomique d’une nécropole néolithique de l’Yonne permet de reconstruire les arbres généalogiques de deux familles dont l’organisation sociale est exogame, patrilinéaire et patrilocale.
- Maïté Rivollat Paléogénéticienne à l’Université de Gand (Belgique), rattachée au laboratoire CNRS PACEA de l’Université de Bordeaux.
L’archéologie est une ethnologie du passé, mais les communautés sur lesquelles travaillent les archéologues ont disparu depuis fort longtemps, et il leur est donc fort difficile d’évoquer l’organisation sociale de ces groupes humains. On a ainsi cru voir dans les sociétés néolithiques, tout à la fois des communautés égalitaires ou tout au contraire, l’émergence d’inégalités et de chefferies.
Individu (GLN237A) enterré dans l’une des deux plus grandes tombes de la nécropole, et fils de l’ancêtre principal du grand arbre de Gurgy. - © Stéphane Rottier
Maïté Rivollat "Il s'agit du site néolithique 'Les Noisats' à Gurgy. C'est une nécropole composée de 128 tombes qui appartiennent à la culture Cerny, qui date à peu près du début du cinquième millénaire avant notre ère, et il se trouve dans la vallée de l'Yonne, dans le sud du Bassin parisien."
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